Nouvelliste du 20.08.19 - Une nécessité quand on habite Arolla

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  Nouvelliste du 20.08.19 - Une nécessité quand on habite Arolla

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Un nouvel internat pour les filles à Sion

Ecole - Après plusieurs années sans offre d'internat pour les filles en ville, le Foyer de la Sitterie vient pallier ce manque. Il a ouvert ce dimanche.

Les filles ont à peine intégré le nouveau foyer de la Sitterie, dimanche soir au sommet de la ville de Sion, qu'elles partagent déjà des valeurs d'amitié et de solidarité. Elles sont onze, âgées de 14 à 16 ans et originaires de Zermatt, Arolla, Champériy ou Arbaz, à avoir conjugué rentrée scolaire et entrée en internat. Si l'offre d'une pension a toujours été données aux garçons, la possibilité de loger à proximité des collèges sédunois était interdite aux filles depuis la fermeture du Foyer Shalom il y a déjà huit ans. Avec l'ouverture du Foyer de la Sitterie, une "succursale" du Foyer des Creusets gérée par les mêmes directeurs, Anne et Marco Mayoraz, l'équité entre les genres est désormais assurée ou l'injustice, comme la nommaient certains parents, palliée. Un besoin voire une nécessité puisque les onze places disponibles ont trouvé preneuses en un rien de temps et deux jeunes filles ont déjà été placées sur une liste d'attente.

Une demande régulière des parents

"La demande d'un pendant pour les filles au Foyer des Creusets était une demande régulière", se souvient Anne Mayoraz, directrice de la nouvelle structure. Il fallut toutefois plusieurs années avant qu'une solution soit trouvée par le biais de la location d'une aile de la maison diocésaine de Notre-Dame du Silence. Satellite du Foyer des Creusets, la structure vit de l'argent de la demi-pension assurée tous les midis à 700 élèves du lycée-collège et à la participation financière des parents des internés, estimée à 8500 francs par année pour la chambre, les repas et un temps d'étude accompagné.
"Quand nous avons repris le Foyer des Creusets, il y a vingt-cinq ans, il y avait en ville de Sion au moins trois internats pour les garçons et autant pour les filles", souligne encore Anne Mayoraz. "Tous ont disparu en cascade." L'Etat du Valais prônait alors l'installation des jeunes étudiants en famille d'accueil mais la solution ne convenait pas à tous les parents.

Une nécessité quand on habite Arolla

"S'il n'y avait pas eu ce nouveau foyer, notre fille n'aurait pas été au collège cette année", confie par exemple Christophe Clivaz, habitant d'Arolla. Agée de 14 ans seulement, la jeune fille aurait sans doute effectué une année de cycle supplémentaire pour grandir encore un peu. "Une perte de temps", avoue un papa qui juge l'ouverture du foyer comme un véritable soulagement. "Comme il n'y a pas de transport entre Arolla et Les Haudères, nous aurions dû amener tous les matins Amandine à Evolène." Et la jeune fille assumerait trois heures de trajet au quotidien. Ceontre vingt minutes à pied aujourd'hui.

Rassembler le Haut et le Bas

Mais le transport n'est pas le seul argument retenu par la famille Clivaz. "A la Sitterie, les filles ont un cadre de vie et d'étude de qualité", souligne le papa. "A peine les filles avaient-elles fait connaissance, qu'elles se donnaient rendez-vous pour remonter ensemble dès le lendemain", confirme tout sourire Anne Mayoraz. Pour les étudiantes haut-valaisannes enfin, le foyer se présente comme une chance de pratiquer le français en dehors des cours.
"L'internat était une condition sine qua non de l'inscription des jeunes filles du Haut dans des établissements de la capitale", conclut une directrice qui appréhende avec une bienveillance maternelle cette nouvelle année scolaire un peu particulière.

Noémie Fournier
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